Notes à partir du livre de Gershom Scholem “La Kabbale” ed. “folio essais”.

Je fais ici le « reporter », ce n'est pas un avis ou un reflet de mes croyances qui sont simples car Vérité et simplicité vont de pair: « ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement ».


Le Zohar:

Le Zohar a été écrit en araméen et hébreu par l' espagnol Moïse de Léon (Moïse b. Shem Tov de Leon, mort en 1305) et publié en plusieurs fois (les plus anciennes citations par des Kabbalistes espagnols apparaissent entre 1280 et 1310). Une traduction française des trois volumes des éditions courantes du Zohar fut réalisée par Jean de Pauly: pleine d'altération, elle fût corrigée par un savant juif connaissant le Talmud et le Midrash, mais pas la Kabbale (il n'a donc rien pu corriger dans ce domaine). Cette traduction française “Sepher ha-Zohar, le Livre de la Splendeur, doctrine ésotérique des Israélites, traduit par Jean de Pauly” fut somptueusement imprimée en 6 volumes à Paris entre 1906 et 1911. Il y a eu ensuite une version anglaise (1931-1934) et une anthologie de citations en allemand (1932).

La Kabbale chrétienne apparaît à partir du XVe siècle:

La lettre shin signifie le Logos (voir lettres hébreu dans la figure ci-dessous). En l'ajoutant au tétragramme YHVH (citées ici de gauche à droite: yod, he, vav, he... les lettres sont écrites en hébreu de droite à gauche) cela donne Yehoshua, c'est à dire Jésus (litt. : yod, he, vav, shin, he = Y H V CH H, YhaVCHeHa).